Par Simon CHEVALIER
François OZON signe une oeuvre aussi esthétique que dérangeante.
Chloé souffre de maux de ventre. Craignant une origine psychologique, elle commence une analyse et tombe sous le charme de son médecin. Mais le conte de fées s’achève quand elle se rend compte que son amoureux lui cache des pans entiers de sa vie.
Dès les premières minutes, le ton est donné : L’amant double sera cru, esthétique, symbolique – ou ne sera pas. Chaque plan est léché et ne doit rien au hasard dans des décors tout aussi recherchés : la froideur clinique du musée où travaille l’héroïne, la chaleur de l’appartement du couple… Le réalisateur s’amuse aussi avec les miroirs dont les reflets sont un élément fort et métaphorique du récit...
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