Par Michael Rossi
Rémi BEZANCON nous avait pourtant prévenu avec Ma vie en l’air : les clichés du quotidien, emblème fané d’un cinéma français jugé « facile », deviennent des armes émotionnellement létales lorsqu’ils sont manipulés avec talent. Une famille, puis cinq vies, à peine cinq jours, ceux qui vous font, défont, qui vous abiment et ressoudent. Ces instants où l’accumulation délétère des silences perce les abcès d’un amour souvent maladroit. De l’affection réprimée d’un père à son fils à l’attachement viscéral d’une mère, en passant par une complicité fraternelle délicate, le récit jette les bases d’une destinée familiale sans surprise...
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