[Cannes 2018] Jour 3

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Par Simon CHEVALIER

Le 71ème Festival de Cannes a commencé et les salles sont pleines pour découvrir les pépites du cinéma mondial cuvée 2018. Parmi eux, des films français qui ne laissent pas indifférents qu’on les aime ou pas.

Notre journée commence avec un voyage au pays de la jeunesse des cités et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fait peur. Avec A genoux les gars, Antoine DESROSIERES signe un film sans profondeur aux acteurs sans épaisseur et un scénario tournant autour d’une sextape. Si c’est une comédie, ce n’est pas drôle et si c’est un drame, ça manque d’intensité. Un film dont on se demande ce qu’il fait dans la sélection Un Certain Regard si ce n’est apporter une « caution banlieue ».

Oublions donc cette déception et plongeons-nous dans la Guerre d’Indochine en 1945 dans les pas d’un Gaspard ULLIEL revanchard et d’un magnétisme rare. Les Confins du monde de Guillaume NICLOUX bénéficie d’une tension palpable et le public de la Quinzaine des Réalisateurs reste suspendu à son destin pendant 1H43 avant de faire un triomphe à toute l’équipe.

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De gauche à droite : Guillaume NICLOUX (avec le micro), Gaspard ULLIEL, Guillaume GOUIX et Lang-Khê TRAN

Enfin, la soirée est celle de la découverte d’un acteur lumineux et sombre à la fois : Félix MARITAUD. Dans Sauvage de Camille VIDAL-NAQUET, il est un prostitué dont on ne sait rien si ce n’est qu’il vit dans la rue et est à la recherche de tendresse avant tout. Entre Marlon BRANDO et James DEAN, il imprime l’écran dans un rôle complexe aussi cru que bienveillant.

Demain, premier film français de la Compétition Officielle : Plaire, aimer et courir vite de Christophe HONORE…

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