[Cannes 2018] Derniers films et premiers prix

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Par Simon CHEVALIER

Alors que Jean-Paul BELMONDO et Anna KARINA n’en finissent plus de s’embrasser sous les palmiers, le Festival jette ses derniers feux et il est déjà temps pour la Semaine de la Critique de clôturer sa 57ème édition ce Jeudi. Nouveauté de cette année, le Prix de la Révélation a été remis à l’intense Félix MARITAUD qui nous avait tant marqué en début de quinzaine dans Sauvage de Camille VIDAL-NAQUET. Une révélation également présente en Compétition Officielle car il fait partie du casting du film Un couteau dans le coeur de Yann GONZALEZ – voir plus bas.

Présenté à l’occasion de cette clôture, Guy d’Alex LUTZ a fait souffler un vent de nostalgie et nous a mis des chansons très « seventies » dans la tête. En effet, ce prénom est celui d’une ancienne star fictive de la variété française qu’interprète de façon bluffante le jeune acteur-réalisateur avec la sensibilité qu’on lui connaît depuis son premier film Le talent de mes amis.

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Le soleil se couche sur la Croisette à l’heure où une séance spéciale est consacrée au documentaire Libre de Michel TOESCA. Un film de résistance à hauteur d’homme qui suit ceux qui se battent pour obtenir qu’un accueil décent soit réservé aux migrants. Plusieurs de ceux-ci étaient d’ailleurs présents à la projection.

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La soirée se termine avec la projection du dernier film français en compétition Un couteau dans le coeur réalisé par Yann GONZALEZ avec Vanessa PARADIS, Kate MORAN et Nicolas MAURY que l’on voit ici en haut des marches. Cette oeuvre sulfureuse baigne dans un univers très particulier et ne laissera pas indifférent le 27 Juin, jour de sa sortie dans les salles.

Le lendemain, nous découvrons En liberté, le nouveau long-métrage de Pierre SALVADORI qui vient de remporter le prix SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques). Voici une comédie emportée brillamment par Adèle HAENEL et Pio MARMAI mais qui souffre d’un cadre que l’on sent trop parfaitement respecté, ce qui empêche l’adhésion totale et on reste en périphérie de cette histoire de veuve qui découvre que son défunt mari n’était pas le héros qu’il semblait être.

Dans quelques heures, le Festival s’achèvera et on ne voit pas très bien comment des œuvres françaises pourraient figurer au palmarès tant celles-ci ont été décevantes. Exception faite du film de Stéphane BRIZE, En Guerre, dont l’acteur Vincent LINDON fait partie des favoris pour le Prix d’Interprétation Masculine, 3 ans seulement après celui obtenu pour La loi du marché du même réalisateur. Record en vue ?

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