[Critique] « Joueurs » de Marie MONGE (04/07/2018)

Joueursphoto

Par Simon CHEVALIER

Un thriller d’amour et de dépendance

Jeune serveuse appliquée dans le restaurant familial, Ella rencontre Abel, venu postuler dans son établissement. Aussi provocateur qu’elle est sage, il l’entraîne dans son monde fait de nuits entières passées dans les cercles de jeux clandestins et des risques associés…

Voici un TGV, un Thriller à Grande Vitesse, qui emporte son spectateur au rythme de personnages pris dans la spirale de l’urgence de vivre, courant après une adrénaline passagère. Dopée au danger, une histoire d’amour naît sous nos yeux et consume ses protagonistes, ivres de sensations fortes. Et quels protagonistes : on s’identifie facilement au personnage d’Ella, jeune fille sans histoires charmée par un beau parleur au sourire ravageur. Et qui ne craquerait pas face à Tahar RAHIM avec l’intensité d’une Stacy MARTIN qui se métamorphose devant la caméra nerveuse de Marie MONGE ?

Sélection parallèle mais néanmoins prestigieuse du Festival de Cannes, la Quinzaine des Réalisateurs a accueilli cette année ce premier film dont la mise en scène impressionne mais frôle l’excès de vitesse laissant peut-être certains spectateurs sur le bord de la route.

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