Un film délicat sur le deuil qui nous révèle un Vincent LACOSTE bluffant de maturité
Jeune parisien insouciant, David est très proche de sa soeur Sandrine et de sa nièce Amanda âgée de 7 ans. C’est l’été, la vi(ll)e est belle et rien ne semble pouvoir menacer le bonheur de cette famille. Mais la jeune femme va être victime d’un attentat et David va se retrouver seul avec Amanda…
Mikhael HERS est un réalisateur estival : ses trois longs-métrages se situent tous dans cette période qu’il sait magnifier. Ici, tout en évitant le « Paris de carte postale », le cinéaste nous fait aimer la capitale, ses rues ensoleillées, ses squares, ses rencontres. Mais ce paradis urbain bascule après une attaque terroriste. Le changement d’ambiance est alors très bien rendu. Tout comme la gestion du deuil par le jeune héros qui doit grandir et assumer à la vitesse de l’éclair. Jamais on n’a vu Vincent LACOSTE aussi émouvant en oncle devant gérer sa douleur tout en préservant la petite fille qui a tant besoin de lui. Autour, des personnages, parfois juste effleurés, qui apportent leur pierre à ce travail de reconstruction. Pour que l’été revienne.
Il est des films qui marquent des carrières d’acteur. 10 ans après ses débuts en adolescent dans Les Beaux Gosses de Riad SATTOUF, Vincent LACOSTE atteint avec cette oeuvre un statut de comédien chevronné et pourrait bien, qui sait, recevoir son premier César…
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