Par Simon CHEVALIER
La grande cérémonie du cinéma français approche…
Dans quelques jours, nous connaîtrons les grands vainqueurs pour l’année 2016 mais d’ores et déjà et ce, depuis l’annonce des nominations le 25 janvier dernier, les pronostics s’affinent et, comme tout cinéphile, je soutiendrai moi-même des œuvres et des artistes ce vendredi 24 février. En tout, 50 films devront être départagés à l’aide de 23 statuettes et c’est Divines d’Houda BENYAMINA qui remporte la plupart de mes suffrages cette année.
Que ce soit dans les catégories reines (meilleur film, meilleur réalisateur – réalisatrice en l’occurrence, ce qui n’est arrivé qu’une fois dans l’histoire des Césars avec Tonie MARSHALL pour Vénus Beauté Institut en 2000 -, meilleur scénario, meilleur espoir féminin) mais également meilleure actrice dans un second rôle pour la formidable Déborah LUKUMUEN et même le meilleur montage, ce film coup de poing qui vous prend aux tripes mériterait de sortir grand gagnant de la soirée. Et je ne vous parle même pas du message politique ni du formidable discours que nous servirait la bouillonnante Houda BENYAMINA.
La meilleure actrice de cette année est incontestablement Marina FOIS. Au delà de son interprétation parfaite dans le bien nommé Irréprochable de Sébastien MARNIER, ce César récompenserait l’éclectisme d’une carrière remplie de rôles de plus en plus intenses mais toujours également constituée de performances hilarantes. Et la comédienne se rappellerait sans doute avec émotion qu’il y a quelques années, elle remettait le César – parodique – du meilleur acteur de second plan avec son complice des Robins des Bois Jean-Paul ROUVE.
Pour le César du meilleur espoir masculin, je rêve d’un prix ex-aequo que se partageraient les jeunes héros de Quand on a 17 ans d’André TÉCHINÉ, Kacey MOTTET-KLEIN et Corentin FILA. Cette double récompense effacerait quelque peu la déception de ne voir ni la réalisation, ni le scénario nommés. Néanmoins, s’il fallait quand même n’en choisir qu’un, je pencherais vers Kacey MOTTET-KLEIN au jeu plus intense.
Autre grand film de cette année qui ne récolte qu’une nomination : Réparer les vivants de Katell QUILLÉVÉRÉ. Si son riche casting et surtout sa réalisation m’avait bluffé, seule l’adaptation est en lice pour une statuette dorée.
Et je termine par celle qui aurait eu sa place en tant que meilleur espoir féminin : Manal ISSA pour son rôle dans Peur de rien de Danielle ARBID. Celle qui fut la meilleure actrice au Festival des Arcs faisait partie des Révélations, pépinière de talents dans laquelle sont sélectionnés les nommés en tant que meilleur espoir. Mais elle n’a pu franchir la dernière marche qui lui aurait ouvert la scène de la salle Pleyel ce 24 Février. Mais elle a démontré suffisamment de talent dans son premier rôle au cinéma en portant le film de bout en bout face à des pointures comme Vincent LACOSTE, Paul HAMY ou encore Dominique BLANC que je ne doute pas qu’elle obtiendra une compression dans quelques années.
Voici, chers amis cinéphiles, ceux pour qui mon coeur battra vendredi soir. Je vous souhaite une excellente soirée devant votre télé et rendez vous dès la fin de la cérémonie pour partager nos avis sur le palmarès et les moments forts de la cérémonie.
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