25/02/2018,
Cérémonies / Récompenses, Cinéma 
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Par Simon CHEVALIER
Vendredi, ce sont les Césars…
Quels films triompheront ? Quelles personnalités repartiront avec la mythique compression ? En attendant la grande soirée, voici ceux dont le succès me réjouira car ils sont pour moi les champions de l’année…
Elle l’avait raté l’année dernière, j’espère de tout mon coeur qu’elle l’obtiendra en 2018 : Marina FOIS est toujours aussi irréprochable dans L’Atelier de Laurent CANTET et mériterait donc un premier César de la Meilleure Actrice.
La meilleure actrice dans un second rôle serait Laure CALAMY dans Ava de Léa MYSIUS. Malgré un rôle ingrat, elle arrive à le rendre attachant et nous épate dans une scène particulièrement osée. De plus, c’est la seule nomination de ce premier film qui mérite d’être remis dans la lumière.
Pour Jeune Femme de Léonor SERRAILLE, quoi de mieux que le César du Meilleur Espoir Féminin? Laetitia DOSCH porte l’oeuvre avec toute son énergie et devrait nous réserver un discours plein de fantaisie.
Sans aucun doute, le César du Meilleur Documentaire revient à Carré 35 d’Eric CARAVACA. Bouleversant d’intimité, frôlant l’impudeur, ce film vous marque et vous lie à son réalisateur par le plus tendre des liens.
Le Grand Méchant Renard et autres contes… de Benjamin RENNER et Patrick IMBERT restera comme le Meilleur Film d’Animation de par sa fantaisie et son humour multi-générationnel.
Pour le César du Meilleur Court-Métrage, Le Bleu, Blanc, Rouge de mes cheveux de Josza ANJEMBE ferait un lauréat idéal. Ce film séduit par le naturel de ses acteurs et par l’intensité de son propos, à savoir tout ce qu’une jeune fille peut faire pour obtenir la nationalité française.
Et pourquoi pas 3 Césars pour Le Redoutable de Michel HAZANAVICIUS ? En plus de la meilleure adaptation, il pourrait repartir avec les prix de la photo et des décors tant le travail de la reconstitution des années 60 est admirable.
Coup de coeur du dernier Festival de Cannes, Petit Paysan de Hubert CHARUEL a été le grand gagnant du Festival d’Angoulême. 3 Césars « importants » sont à sa portée, récompensant le scénario – mélange équilibré de drôlerie et de drame -, le Meilleur Premier Film – très personnel et très abouti à la fois – et Swann ARLAUD en tant que Meilleur Acteur – lui qui avait échoué comme Meilleur Espoir il y a 2 ans.
Incontestablement, le film de l’année est 120 battements par minute de Robin CAMPILLO. 8 Césars, voici l’objectif… En plus du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur, le son, les costumes, la musique – marqueur d’une génération -, le montage – signé par le réalisateur, ce qui nous rappelle Xavier DOLAN récompensé l’année dernière – mériteraient d’être distingués. Et que dire des acteurs ? Meilleur Second rôle pour Antoine REINARTZ – qui concourt face à des stars mais pourrait créer la surprise à l’instar de Déborah LUKUMUENA, meilleure second rôle 2017 – et Meilleur Espoir pour le duo Nahuel PEREZ BISCAYART-Arnaud VALOIS. Les ex-aequo étant rares, privilégions le premier qui est comme un soleil autour de qui le film tourne.
Voici pour mes chouchous : rendez-vous dans quelques jours pour le résultat des votes de l’Académie.
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