Le Festival a bel et bien commencé et les projections s’enchaînent.
Nous commençons la journée avec L’Amant d’un jour de Philippe GARREL avec Eric CARAVACA, Esther GARREL et Louise CHEVILLOTTE à la Quinzaine des Réalisateurs. Cette réflexion philosophique sur l’infidélité possède la sobriété chère au réalisateur. Après la projection, celui-ci rendit hommage à son chef opérateur Renato BERTA qui fut l’un des techniciens les plus courus de la Nouvelle Vague.
Philippe GARREL, Esther GARREL et Louise CHEVILLOTTE
Puis, ce fut au tour d’Ava de Léa MYSIUS de nous séduire. Ce premier long-métrage sélectionné à la Semaine de la Critique est une œuvre sans concessions qui nous rappelle Crache cœur de Julia KOWALSKI. Quant à Noée ABITA, son actrice principale, elle possède ce mélange de grâce et de brutalité qui nous fait penser à Adèle EXARCHOPOULOS. Voici qui ferait une jolie Caméra d’Or, le prix récompensant le meilleur premier film. D’ailleurs, tout le jury emmené par sa présidente Sandrine KIBERLAIN était présent à la projection.
Léa MYSIUS aux côtés de ses acteurs
Noée ABITA et Juan CANO entourent leur réalisatrice
Sandrine KIBERLAIN, très attentive devant le générique
Mais le Festival, c’est aussi des films du patrimoine projetés dans le cadre de Cannes Classics. Nous avons donc pu assister à une séance du chef d’œuvre d’Henri-Georges CLOUZOT Le Salaire de la Peur présenté par Thierry FREMAUX, le délégué général du Festival en présence de Valentin LIVI, le fils d’Yves MONTAND, le héros de cette histoire, qui découvrait le film pour la première fois sur grand écran. Au delà de la qualité de l’œuvre, d’une tension sans pareille et au dénouement bouleversant, quelle émotion de la voir dans le cadre du Festival dont elle fut le triomphe de l’édition 1953.
Thierry FREMAUX
Nous avons terminé cette journée par une Séance de Minuit consacrée à A prayer before down de Jean-Stéphane SAUVAIRE, un film français racontant l’histoire vraie d’un boxeur anglais incarcéré en Thaïlande pour trafic de drogue. Ultra-violent mais hyper réaliste, cette descente aux enfers possède une force qui n’est certes pas inédite mais qui nous fait néanmoins l’effet d’un uppercut.
Le réalisateur et son acteur principal Joe COLE
Thierry FREMAUX en compagnie de Jean-Stéphane SAUVAIRE et Joe COLE sur la Croisette à l’issue de la projection
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