[Cannes 2017] Des films et des rencontres

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Par Simon CHEVALIER

A Cannes, durant le Festival, de nombreux événements ont lieu en marge des différentes sélections. C’est ainsi que Pierre-Anthony ALLARD, qui a photographié les plus grandes stars au sein du mythique Studio Harcourt dont il fut le directeur artistique, a donné une leçon de photographie dans le cadre prestigieux de l’Hôtel Barrière Le Majestic. L’occasion de rencontrer le réalisateur Pascal J JARDEL et la directrice de production Emmanuelle EYMARD ainsi que l’actrice Justine THIBAUDAT. Ce quatuor présente un court-métrage au Short Film Corner – l’équivalent du Marché du Film pour les films courts – Qui vit en vérité. Ils sont également présents pour promouvoir un projet de long-métrage qu’ils portent avec leur société de production Dream Life Cinéma. Intitulé Insondable, ce film racontera l’histoire d’un cambriolage pacifiste et environnemental 100% féminin et devrait être tourné au printemps 2019.

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Pierre-Anthony ALLARD, Emmanuelle EYMARD, Pascal J JARDEL, Justine THIBAUDAT

Nous avons également pu découvrir lors d’une séance officieuse un premier film qui sortira en Septembre : Les Grands Esprits d’Olivier AYACHE-VIDAL. Denis PODALYDES y incarne un prof du célèbre lycée Henri IV qui, par un concours de circonstances, se retrouve à enseigner dans un collège de banlieue. Si cette rencontre entre deux mondes différents se distingue par une fraîcheur inattendue, elle n’échappe pas malheureusement au happy end plein de bons sentiments.

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Revenons au programme officiel avec la présentation dans la sélection Un Certain Regard de Jeune femme de Léonor SERRAILLE qui, avec ce premier long-métrage, nous démontre un talent certain même si l’histoire manque un peu de souffle. Heureusement, elle peut compter sur une actrice formidable en la personne de Laetitia DOSCH qui porte l’œuvre de bout en bout.

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Léonor SERRAILLE et Laetitia DOSCH

Autre interprète d’exception, Catherine DENEUVE dont nous avons pu redécouvrir la prestation dans Belle de jour de Luis BUNUEL. Ce film de 1967 se distingue par une tension sexuelle de chaque instant sans pour autant comporter de scènes explicites. Jean-Claude CARRIERE, qui a coécrit le scénario était présent et nous a raconté à quel point il s’était documenté sur les fantasmes féminins pour ce projet.

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Enfin, terminons avec le troisième film français en compétition : Rodin de Jacques DOILLON, une œuvre constituée de successions de scènes très esthétiques mais dont l’enjeu nous échappe. Ce manque de fil rouge scénaristique crée malheureusement l’ennui malgré la présence d’interprètes au talent incontesté, Vincent LINDON en tête.

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Vincent LINDON sur le grand écran du Palais des Festivals

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